En bref : sur la selle depuis Fiescheralp à 2215 m, nous touchons presque la langue glacière depuis Märjela, puis traçons les pans rocheux, les alpages et les forêts de haut en bas et de bas en haut, sur tout le côté sud de l’Aletsch Arena, jusqu’à son autre extrémité, Mörel à 765 m.

Volontairement, les distances et dénivelés rendent ce tour accessible à VTT ou VTTAE (assistance électrique). Les quelques passages difficiles se passent à pied, afin de profiter pleinement sur le vélo, de tout le reste du parcours.

Voilà l’topo, qui n’attend que toi pour en faire une de ces sorties de VelOron, qui nous ressemblent et nous rassemblent.

Quelques précisons en plus : à Mörel, nous quittons les voitures pour prendre train puis benne, qui nous mènent à Fiescheralp en une grosse demi-heure. En hiver, avec Bettmeralp et Riederalp, ces 3 stations font partie de l’imaginaire hivernal idéal (voir les photos).

A peine en selle depuis 3 kilomètres sur d’un chemin blanc que voici le fameux tunnel piéton sous le Tälligrat, distance 1 km : équipes-toi donc d’une lampe. Cette traversée dans l’obscurité amplifie d’autant plus, à sa sortie, la beauté de la combe alpine Märjela : une exceptionnelle scénographie avec le glacier et son l’Aletschhorn juste là, puis les majestueuses cimes à 3900+ telles que la Jungfrau, le Trugberg, le Mönsch, l’Eiger. Nos selfies vont en être mémorablement gravées, ne nous en privons pas. Un peu étourdis, nous quittons cette combe en devant reprendre nos esprits : des sentiers faits de marches rocheuses (S3-4) et de zigzags nous emmènent sur 5 km et D-900 à Bärg : seuls quelques arrêts deux pieds à terre nous permettent d’apprécier pleinement tracé et panorama.

J’ai choisi les 22 km restants de manière à parcourir alpages et forêts sur les sentiers de ce côté parfois abrupt de l’Aletsch Arena, soit encore D+1200 m pour D-2000 m. L’autre côté de la vallée de la Rotten - nom original allemand du Rhône - participe à la beauté du tour : un panorama de sommets entre 2600 et 3000 m, dont le Breithorn et l’entrée du Binntall, un val sauvagement naturel, qui vaut le détour toute l’année durant.